La qualité de prière répond à cette question que l’on me pose fréquemment
Pourquoi n’ai-je pas été exaucé? Dieu ne semble pas m’entendre.
Ma réponse est très simple: Prier avec votre coeur.
C’est l’ouverture du coeur et l’amour qui porte votre prière jusqu’au Créateur.
Louez DIeu et aussi Parlez-lui.
Redevez un enfant qui demande à son père en toute innnocence: un besoin, un conseil, de l’aide…
Votre sincérité dans votre démarche est essentielle.
Je rajouterai même une nuance…demandez-lui dans l’optique de lui plaire. Pas de le séduire mais d’être en accord avec les commandements. Les lois divines (tu ne tueras point, tu ne mentiras point….) sont là pour dire tout ce qui blesse l’aura. Ne pas les respecter , nous decentre, crée aussi des failles dans notre aura. Ces espaces laissent une ouverture aux Entites…cela nous éloigne de l’harmonie divine.
Les respecter nous permet de renforcer notre aura et d’ouvrir notre coeur vers plus d’amour encore.
Après c’est certain, nous sommes humains et par définition pêcheurs.Mais il faut essayer.
Prenons exemple sur ces nouveaux enfants « indigo », « cristal » et « christique » qui naissent avec ce sens de l’éthique. Au delà de toute considération religieuse ou morale, ils sentent qu’ils brisent leur coeur et souillent leur aura s’ils s’éloignent du chemin de leur âme.Ils sont incarnés avec des corps spirituels assez denses. C’est pourquoi cela leur est naturel.
Il s’agit aussi de persévérer pour renforcer les corps spirituels de notre aura et développer notre maturité spirituelle. C’est un processus évolutif qui mène à la joie , la paix et l’amour puisqu’il induit l’ouverture du coeur.
La qualité de l’amour est un procédé alchimique…les éclats du coeur se révèlent à force de purification, de générosité, d’amour, de prière.
Pour illustrer mes propos sur la maturité spirituelle et la qualité de prière, je souhaitais vous faire part d’une vision de la mystique du 19° siècle sur la qualité de prière:
Anne Catherine Emmerich.
« J’étais dans un grand espace lumineux qui s’étendait à mesure que je regardais tout autour de moi. Je vis là ce qui advient de nos prières devant Dieu. Elles étaient comme inscrites sur de grands tableaux de couleur blanche et elles semblaient divisées en quatre classes.
Quelques prières étaient écrites en magnifiques lettres d’or, d’autres en caractères brillants comme de l’argent, d’autres présentaient une nuance sombre ; d’autres enfin étaient en lettres noires et celles-ci étaient rayées d’une barre. Cette vue me donna de la joie : cependant j’étais inquiète, craignant de n’être pas digne de voir cela et, j’osai à peine demander à mon conducteur ce que tout cela signifiait.
Il me répondit : « Ce qui est tracé en lettres d’or est la prière de ceux qui, une fois pour toutes, ont uni leurs bonnes œuvres aux mérites de Jésus-Christ et qui renouvellent souvent cette union, qui, en outre, travaillent avec un grand soin à observer ses préceptes et à imiter ses exemples.
Ce qui a le brillant de l’argent est la prière de ceux qui n’ont point présente à la mémoire cette union avec les mérites de Jésus-Christ, mais qui pourtant sont pieux et prient dans la simplicité de leur cœur.
Ce qui est de couleur sombre est la prière de ceux qui ne vivent pas en repos s’ils ne s’approchent pas souvent des sacrements et s’ils ne font pas chaque jour certaines prières, mais qui pourtant sont tièdes et ne font le bien que par habitude.
Enfin ce qui est écrit en noir et barré est la prière de ceux qui mettent toute leur confiance dans les prières vocales et dans leurs prétendues bonnes œuvres, mais qui n’observent pas les commandements de Dieu et ne font pas violence à leurs mauvais désirs. Cette prière n’a aucun mérite devant Dieu : c’est pourquoi elle est rayée. De même aussi sont rayées les bonnes œuvres de ceux qui se donnent beaucoup de peine pour faire quelque fondation pieuse, mais qui en cela considèrent l’honneur et les avantages temporels qu’ils doivent en retirer.»