Fes, Soufi et transe: un voyage spirituel et initiatique.

Le voyage a souvent été très présent dans ma vie… toujours dans une dimension initiatique.

 

Source d’émerveillement, il nous reconnecte avec la beauté de la nature ou de l’architecture des Anciens, ainsi qu’avec la joie de la découverte. Il laisse libre court à toute la magie de la vie.

Qui sera notre prochaine rencontre ? Quelle aventure nous attend au détour de la rue, de la piste ?

De quelle manière vais-je à nouveau être émue ?

 

Il me permet aussi d’être dans la découverte de moi-même : mes limites et mes forces;

dans la transcendance de moi-même : l’ouverture de mon esprit afin d’accepter l’autre dans sa différence.

Tel un nourrissson, accepter de se laisser façonner par une nouvelle façon de penser.

Accepter de se perdre pour mieux se retrouver: un vrai voyage intitiatique.

 

C’est depuis FES, capitale spirituelle du Maroc que je vous écris ces quelques lignes.

Fière de son passé et de sa tradition, FES, la rebelle, est une magnifique médina.

Très écologique, puisqu’elle est un réseau de ruelles où seuls les ânes sont habilités à circuler.

Elle vit au rythme des minarets. Les « hammams » y sont une vériable institution.

L’artisanat, lui toujours sa place. Les souks abritent les « Malhems », les maîtres artisans,

comme les forgerons, les carreleurs qui cassent les carreaux en petits morceaux pour en faire des mosaïques,

les métiers à tisser, les couturiers, les aiguiseurs de couteaux, les potiers et leur four…

Fes-mosaique.jpg

 

Intemporelle, Fez la Belle, est fière d’entretenir sa tradition et de développer sa modernité.

Les antennes satellites et les cyber-cafés ont eux aussi trouver leur place dans ce paysage millénaire.

J’adore être déstabilisée par la cohabitation  de la tradition et de la modernité.

 

Pour les visites sur l’artisanat, je vous invite à contacter JESS. Elle organise de magnifiques circuits et vous fera découvrir les merveilleuses techniques d’artisanat ainsi que leurs passionants mallems :link

 

Au-delà de cela, Fes, c’est aussi et surtout une capitale spirituelle. Cette ville a réellement une âme, une dimension.

 

Des mosquées magnifiques et gigantesques aussi habitent la médina. Je pense à la Karaouine, qui a été rénové il y a quelques années. Elle a aussi pour mission l’éducation, l’école coranique s’appelle la « madrasa ». Cette dernière au Moyen-âge accueillaient nos savants en danger par l’inquisition. On trouve encore certains de leur manuscrit dans la bibliothèque.

 

Fes-bouaninia.jpg

 

De nombreux  mausolées dans lesquels de grands hommes saints sont enterrés sont dans et autour de la ville.

Les habitants leur attribut un pouvoir de « baraka ». Il est clair que leur présence est  toujours parmi nous.

ET puis, une branche un peu particulière de l’Islam, le soufisme.

 

Ces hommes qui expriment leur foi et leur dévotion par le chant, la danse et la transe

Cette transe a de véritables vertues thérapeutiques. Je l’ai expérimentée bien malgré moi la première fois.

Effectivement cette danse est un phénomène qui permet d’évacuer de grandes charges émotionnelles.

On perd conscience pendant un instant, le corps s’exprime.

 

On dit que dans le passé, les hommes dansaient et priaient la nuit et travaillaient la journée.

Au jour d’aujourd’hui, cette tradition se perd. Quelques confréries existent encore ;

les hamdchas, les aissaouas, les jilalla…

 

Je voulais vous faire le portrait d’un de mes amis, Abderrahim Amrani, le chef de la confrérie des Hamdchas:

 

 

Pour plus de renseignements, je vous invite à consulter son site: link


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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2 Commentaires

  1. 22 février 2012 / 16 h 06 min

    J’aime également beaucoup voyagé, je n’ai pas eu l’occasion de faire beaucoup de voyages, pour le moment, mais le peu que j’ai pu faire m’a apporté un grand enrichissement personnel.
    Je suis particulièrement attirée par les pays de l’orient, l’asie et le moyen-orient.
    Chaque découverte culturelle est une chance, je trouve 🙂